Transformée pour dialoguer avec la forêt, la maison s’ouvre désormais sur un terrain boisé récemment acquis.

Deux extensions en ossature bois s’y inscrivent avec délicatesse, implantées sans abattre un seul arbre, dans le respect de l’équilibre du lieu.

Les ouvertures, conçues comme des cadres, capturent des fragments de la forêt de Fontainebleau, rappelant la poésie des paysages impressionnistes.

Le bardage en bois unifie les volumes, tandis que les modénatures créées donnent du caractère et du relief à la maison, accentuant sa présence subtile au sein du paysage.

Les intérieurs, principalement réalisés avec des matériaux naturels et locaux — chêne, grès, enduits — prolongent la logique d’harmonisation entre le site, le bâti et l’intérieur. Les tons chaleureux choisis, ocre, sable et écorce, reprennent la palette extérieure pour créer une continuité douce entre dedans et dehors. Divers éléments gris, en béton, grès ou carrelage, font écho aux chaos de rochers de la forêt. Les surfaces inoxydables, comme l’îlot central de la cuisine, réfléchissent la lumière et reflètent la forêt, offrant aux espaces profondeur et clarté, en dialogue permanent avec le paysage.